Les petites bêtes qui piquent et qui mordent…

Les conseils à connaître en randonnée!

 

Après « ma drôle d’aventure avec les bêtes« , je continue mon petit lexique des bonnes pratiques au sujet des animaux « à risque » que l’on peut croiser en randonnée.

 

Je vais vous reparler du chien :


Pas de celui qui nous accompagne mais de celui qui garde les animaux. Les espèces les plus répandues sont les borders collie (en Aveyron) et les patous (dans les Pyrénées).

Si le premier aboie beaucoup et montre fortement les dents, il reste un chien peu agressif sur lequel l’homme garde l’ascendant en montrant le bâton.

 

Patou
Border-collet

 

En revanche pour le patou ce n’est plus pareil. La jolie peluche dans « Belle et Sébastien » mesure 80 cm au garrot et peut dépasser les 70 kg. Si vous croisez son chemin c’est que vous avez mal géré votre approche.

 

Pensez toujours à contourner largement les troupeaux, sinon le chien vous prend pour un intrus.

Si le Patou vous approche, ne paniquez pas. Il cherche à vous identifier ou à vous intimider. Reculer doucement sans tourner le dos à l’animal.

Il vous accompagnera jusqu’à la limite de son territoire.

 

 

 

Couleuvre vipérine ©rand'airpur

 

 

 

L’inoffensive vipère :

 

La vipère reste un mythe lié aux angoisses du serpent. Même si la vipère est venimeuse sous nos latitudes, la réponse systématique de cet animal face au danger reste la fuite.

La couleuvre quand à elle est inoffensive malgré une taille bien plus impressionnante que la vipère.

 

Dans le cas d’une morsure de vipère, la victime court peu de risque (sauf en cas d’allergie). La morsure est plus contrariante et gênante que dangereuse. La personne doit arrêter sa randonnée pour un avis médical et obtenir des soins contre l’infection au même titre qu’une morsure de chien.

 

Vous aurez l’occasion d’observer ces animaux en Aveyron, lors d’une randonnée avec Xavier Breton de Rand’airpur.

 

Les mortelles hyménoptères !


A l’inverse des vipères, les guêpes, abeilles, frelons et autres hyménoptères sont responsables chaque année d’une vingtaine de décès.

Une seule piqûre peut tuer.

 

Abeille
Guêpe

 

Premier conseil :

A l’approche du printemps ou de l’été, soyez préventif et demandez avant vos départs en randonnée si quelqu’un dans le groupe fait des allergies aux piqûres d’insectes.

Dans ce cas, vérifiez que cette personne possède un kit d’ANAPEN. Ce médicament s’administre par simple injection pour enrayer toute allergie mortelle. Ce kit s’utilise aussi pour les morsures de serpents.

 

Deuxième conseil :

A l’écoute d’un important bourdonnement, veillez à ce qu’il n’y ait pas un essaim proche de vous. Si tel est le cas, n’hésitez pas à contourner celui-ci pour éviter toute perturbation.

Ne vous agitez pas et laissez « Maya l’abeille » butiner tranquillement.

 

En cas de piqûre, il faut dans un premier temps retirer le dard délicatement sans presser la poche de venin. Par la suite, pour atténuer la douleur, prenez un antalgique comme de l’ibuprofène ou de l’aspirine.

 

Une fois cette première étape réalisée,  veillez ensuite à ce que la personne n’ait pas de réaction allergique. Si la personne déclare être allergique, alertez immédiatement les secours. Une crise importante peut conduire à une mort certaine.

 

Bonne randonnée

 

 

 

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on pinterest
Pinterest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.