Evadez-vous, chez nous…
Lorsqu’il a encore des allures estivales, l’automne est la saison idéale pour s’adonner à la contemplation et pratiquer ce que l’on appelle en Amérique du Nord le « leaf peeping ».
Le voyage automnal a du mal à s’imposer chez nous, peut-être en raison de la proximité des vacances d’été ou de la rentrée. Toujours est-il qu’il se limite bien souvent à quelques escapades de week-end pour aller déjeuner dans une trattoria, ramasser des châtaignes ou acheter des pommes.
C’est dommage, car par bien des aspects cette saison est la plus propice à de nouvelles formes de voyage: il n’y a pas foule, l’air est frais et permet de faire de longues randonnées sans transpirer; les parfums ont une intensité nouvelle après les premières pluies; et, surtout les journées encore longues sont traversées d’une lumière oblique et intense qui donne aux choses éclat et profondeur, avec une palette de couleurs d’une richesse surprenante.
Ce ne sont pas les destinations automnales qui manquent. Ce qui manque, c’est plutôt une nouvelle philosophie du voyage automnal et, à cet effet, nous pourrions peut-être prendre exemple sur ce qui se fait dans d’autres pays, qui ont misé avec plus de conviction sur la désaisonnalisation des vacances.
C’est le cas de l’Europe du Nord et surtout du nord-est des Etats-Unis. Là-bas, on s’adonne ces mois-ci à une activité éminemment poétique: le foliage ou leaf peeping. Cela signifie littéralement « épier les feuilles », apprécier leurs couleurs, qui passent du vert au jaune d’or pour virer ensuite à l’orange intense et s’éteindre enfin dans les rouges, sombre d’abord, puis lie-de-vin et rouille. Le regard passe de l’infiniment grand à l’infiniment petit, embrasse l’ample étendue des bois, pour se concentrer ensuite sur une simple feuille ou un pédoncule.
L’Aveyron concentre tous les atouts de cette formule magique d’automne qui émerveille les gens. Pour vous donner des idées et s’adonner au « leaf peaping » voici quelques forêts ou endroits à découvrir en randonnée:
– L’Aubrac
ils témoignent sur Facebook :
Si eux en parlent… pourquoi pas vous?
Merci à Courrier International sans qui je n’aurai jamais découvert cet article très approprié à notre destination (lire le N°1095)
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Source: Il Sole-24 Ore Milan