Accompagné par Sylvain Riols au coeur du Parc Naturel Régional des Grands Causses
Sylvain Riols est un accompagnateur montagne gaillard, passionné par la faune et la flore. Rencontré au salon de la randonnée de Paris, j’ai découvert son activité qui se partage entre l’accompagnement randonnée et son gîte situé à Peyreleau. Au fil de la discussion il m’a parlé de sa balade d’observation des vautours, très présents sur le sud Aveyron. Voici l’interview en image d’une rencontre des plus planantes…
Tu accompagnes sur différents circuits dans des paysages magnifiques désormais inscrit au patrimoine Mondial de l’UNESCO (gorges du Tarn, gorges de la Jonte…), as-tu une préférence dans les boucles que tu organises ?
Sylvain Riols : Oui, de toute les randonnées que j’accompagne, celle que je préfère s’intitule « sous les ailes des vautours ».
Où observes-tu des vautours ?
SR : Au cœur des gorges de la Jonte devenu le berceau de la réintroduction des rapaces dans les années 80. Il y a aussi les corniches du causse noir, le cirque de Madasse et sa réserve biologique…
Ces oiseaux de près de 3 mètres d’envergure sont impressionnants et si tranquilles à la fois. C’est fascinant !
À quelle période peut-on faire cette rando ?
SR : Toute l’année mais le printemps reste plus propice à l’observation de la faune et de la flore.
Est-ce que cette rando est accessible à tous ?
SR : Oui ! On peut adapter cette randonnée aux différents publics. Soit depuis le prieuré de St Jean de Balmes situé sur le Causse Noir, soit en partant de Peyreleau, par le ravin de Malbouche pour les randonneurs confirmés.
As-tu des conseils pour cette rando ?
SR : Bien sûr et à plusieurs niveaux…
– le premier reste le conseil de prudence. Nous sommes sur un sentier en corniche donc attention !
– le deuxième, c’est un espace naturel protégé ! Il est important de bien appréhender son environnement afin de ne pas créer de dérangement notamment pour les vautours.
– enfin, soyez observateur et n’oubliez pas de lever la tête (rire)
Pourquoi partir avec un accompagnateur ?
SR : Je donne un maximum de clef de lecture aux visiteurs. De l’histoire de la réintroduction jusqu’à l’observation pure, en passant par le mode de vie, rien n’est oublié. Cela permet de mieux comprendre le biotope (l’environnement) dans lequel ces rapaces évoluent.
Combien de temps faut-il prévoir ?
SR : Tout dépend de l’itinéraire. Cela va de la demi-journée, à la journée.
Faut-il du matériel spécifique ?
SR : Non, hormis de bonne chaussures et des vêtements adaptés, j’équipe mes observateurs de jumelles et j’apporte une lunette ornithologique.
Y a t’il un nombre limité de places ?
SR : Non, mais les groupes de 10 à 12 personnes sont les plus cohérents à la fois sur le plan humain et sur le plan de l’observation.
Merci Sylvain
Infos pratiques :
www.giterandosgorgestarnjonte.com