Pour la première fois de ma vie, je peux le dire : je me suis trouvée à deux endroits à la fois ! Non, je n’ai pas le don d’ubiquité, je viens juste de découvrir Saint Santin.
Attrapez votre carte de l’Aveyron, et hop, pointez votre doigt au nord, au niveau de la frontière entre Cantal et Aveyron, suivez-la … stop ! Là, il y a Saint Santin… ou Saints Santins ?
Saint Santin, c’est un village qui est divisé par la limite départementale : il existe donc Saint Santin d’Aveyron et Saint Santin de Maurs dans le Cantal. Une « frontière » qui est à l’origine de nombreuses anecdotes : le clocher sonne deux fois, histoire d’amour contrariée…
Vous ne connaissez pas l’histoire du village ? Pierre-Marie, postier de son village côté aveyronnais, et Marie-Pierre, institutrice de son village côté cantalien, vous la conteront. Pour cela, il faut rentrer dans le petit théâtre de Pierre-Marie en Aveyron et dans la maison de Marie-Pierre dans le Cantal et écouter les anecdotes. On s’assoit et on retourne en enfance : une visite qui plaira tant aux jeunes qu’aux adultes qui ont su garder leur âme d’enfant.
En vous baladant sur la place du village vous avez la sensation de voir double ? Pas d’inquiétude, à Saint Santin tout existe en deux exemplaires ! Eglise, mairie, bar… D’ailleurs, lequel choisir pour se rafraichir un peu ? J’avoue, je privilégie le côté aveyronnais. Boissons prises, faites comme moi, allez devant le monument aux morts et mettez un pied de chaque côté. Voilà, vous avez la solution ! Vous êtes à 2 endroits à la fois !
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2 réponses
C’est exceptionnel en France. Ce sont de très beaux villages !
En effet, c’est assez particulier comme mode de fonctionnement ! La vie là bas ne doit pas être triste !