Le couteau de Laguiole, outre sa renommée mondiale est surtout une histoire de tradition.
Une tradition ancestrale
On dit qu’un aveyronnais ne se sépare jamais de son couteau !
Ce petit bout de lame à la manchette taillée dans la corne des vaches était le seul lien qui au 19ème siècle, rattachait les aveyronnais à la terre qu’ils avaient quittée, pour conquérir le nouveau monde, vers l’Amérique et l’Argentine.
Le Laguiole a eu de nombreux usages durant ces décennies : un couteau des champs pour les buronniers, un outil pour percer la panse des bêtes, une marque de fabrique du chef de famille, un cadeau d’amitié ou de rite pour sceller l’entrée dans le monde du travail en lien étroit avec l’économie pastorale.
Plus tard, le Laguiole séduira l’homme des villes avec sa lame fixe et longue « bien trempée ». Fabriqué dans des matériaux plus modernes, les designers en redessineront la ligne et les couleurs. Les maîtres couteliers le transformeront en bijou, en objet précieux symbole de savoir-faire et d’art de vivre. Il s’exporte aujourd’hui dans le monde entier malgré de pâles contrefaçons que l’on retrouve jusque sur les pentes de l’Himalaya…
Le couteau Laguiole aujourd’hui
Le Laguiole a malgré tout gardé ses fabricants dans le village éponyme de l’Aubrac.
On peut aujourd’hui y retrouver un musée sur la manufacture du couteau et des artisans qui ouvrent leurs ateliers aux plus curieux d’entre nous.
En arrivant au village, on s’arrête devant la statue du taureau Aubrac sculptée par Georges Guyot et on profite pour faire le tour des boutiques-ateliers de la place. Plus loin dans le village, on monte vers l’église pour y admirer son panorama à 360° et les fresques de Greschny qui parsèment de nombreux édifices aveyronnais.
Un couteau pour la vie
C’est le cadeau emblématique qu’un aveyronnais vous offrira. Il faudra en prendre soin et ne pas oublier de lui donner en retour une pièce pour que la lame ne coupe pas le lien d’amitié !
Une réponse
Département magnifique à découvrir