Courir 100 km… sportif accompli et secrets d’entrainements.
Voilà un pari simple que s’est lancé Louis Tygielski avec des amis il y 22 ans de cela : faire 10km en moins d’une heure…
Depuis, il ne lâche plus ses baskets. A 57 ans, Louis se livre sans réserve : sa venue sur cette course et les secrets de sa forme.
Portrait
Prénom : Louis Nom : Tygielsky Âge : 57 ans Provenance : Rouen Nombre d’années de course à pied : 22 ans |
Comment avez-vous entendu parlé de cette course ?
Il y a 10 ans environ en feuilletant les magazines de trail de l’époque.
Est-ce votre première venue ici ?
Non ! C’est ma 4ème. J’ai fait les 100km de Millau, l’Ultratrail Aubrac et les Templiers au départ de Nant. En revanche, c’est ma première depuis ce départ.
Pourquoi se lancer sur une telle course « l’endurance » ?
La course des Templiers est un challenge mais les paysages qui l’accompagnent sont à couper le souffle.
Je reste un contemplatif avant tout et le département offre des vues incroyables.
Vous êtes venu en famille, c’est votre staff d’entraîneur ?
En quelque sorte, j’ai mon chauffeur, ma cuisinière et ma femme (rire). Ma femme a couru longtemps mais elle ne semble plus vouloir continuer…
Parlons de votre entrainement, quel rythme vous imposez-vous pour réaliser de telles courses ?
C’est 5 jours sur 7 ! et le week-end, je vais à la salle … (les bras m’en tombent)
Comment organisez-vous vos séances ?
J’alterne du fractionné, de l’endurance et un mix des deux.
– 2 jours de fractionné avec des séances de 30 secondes de course et 30 secondes de récupération en poussant l’organisme,
– 2 jours d’endurance avec des footing à vitesse réelle de 1h30 à 3h00,
– 1 jour où je mixe les deux types de course.
N’est-ce pas trop ?
Avec l’âge, j’ai appris à écouter mon corps.
Sa femme intervient : « Je dirai même qu’avec l’âge il est devenu meilleur, c’est comme le vin ! » (rires)
Sa belle soeur rajoute : « Moi je dis qu’il est fou… » (rire général)
Dans cette bonne ambiance, je quitte cette équipe bien sympathique en souhaitant bon courage à tout le monde.
Louis en profite pour me dire que c’est un plaisir de venir sur cette course. Il souligne l’ambiance et l’accueil chaleureux réservé aux coureurs comme à chaque fois en Aveyron.
Ce sera son dernier mot avant de continuer sa visite sur le salon.