Beauté et mystère au Gourg d'Enfer de Bozouls

 
Le Diable et Bozouls
Une autre légende voudrait que le diable ait creusé le canyon de Bozouls en une nuit. Las par cette œuvre gigantesque, il emporta les restes de son travail au Puech-du-Joux, non loin du site, pour en faire une énorme «taupinière» qui devint le Puy du Joux.
 
Une dernière légende raconte que les villageois de Saint-Félix-de-Lunel, voulant de la chaux, contactèrent Lucifer pour qu’il la leur amène de Bozouls. Le diable accepta, mais leur émit la condition qu’il ne pouvait travailler que la nuit. Les villageois acceptant, il se mit au travail et commença à creuser. La Sainte Vierge,  attachée à l’église Sainte Fauste de Bozouls passa par là et s’interrogea sur l’activité du diable et donc le questionna. Le diable lui rétorquât qu’il creusait et que d’ici à ce que le coq de la ferme voisine chante, l’église serait à terre. Il se remit donc au travail, en dépit des complaintes de la vierge. Il creusa longtemps et porta la chaux au village de Lunel. La Sainte Vierge, voulant éviter la catastrophe, se faufila discrètement derrière le diable et se dirigea dans le poulailler d’une ferme voisine. Elle y réveilla le coq qui se mit à chanter de plus belle. Le diable qui passait au dessus de Saint-Julien entendit le chant du coq et crut au lever du jour. Il se fondit alors en poussière et l’église fut sauvée.